I’m sitting in my office
In the metropolis
I’m just part of the scenery,
I’m just part of the machinery.
Chained to my desk on the 22nd floor,
I can’t break out through the automatic door,
I’d jump out the window but I can’t face the drop
I’m sitting in a cage with an eye on the clock.
Rush Hour Blues, The Kinks, A Soap Opera, 1975.
La pointeuse rend-elle heureux? Bien sûr! Deux groupes de collaborateurs l’apprécient particulièrement: les mauvais chefs et les collaborateurs fainéants. Les chefs qui estiment que leur tâche se borne à contrôler si leur personnel arrive bien à temps et ne repart pas avant l’heure. Une fois qu’ils ont constaté que tout le monde est arrivé, ils peuvent se retirer dans leur petit bureau personnel jusqu’à la fermeture et ainsi ne pas être importunés par ces collaborateurs. Et, bientôt, il faudra aussi les coacher. Ah ! Que la vie est dure…
Les mauvais chefs aiment beaucoup les gens qui travaillent longtemps. Les collaborateurs qui restent 9 heures sur le lieu de travail sont les bons exemples. Ces chefs se moquent de savoir s’ils font leur travail, ou encore de la qualité de ce travail. Ordnung muss sein.
C’est pourquoi les travailleurs fainéants aiment aussi ce genre de mauvais chefs. Ils paressent 9 heures par jour pendant une semaine et ils obtiennent un jour de vacances en plus.
Une caricature? Absolument pas. Une culture d’entreprise qui laisse la terreur et le rythme de la pointeuse déterminer ses valeurs aura inévitablement ce genre de chefs et de collaborateurs. Vous ne trouvez pas stupéfiant que les chefs attendent que l’on remette la pointeuse en question pour commencer à réfléchir à la manière de vérifier si leurs collaborateurs atteignent bien les résultats souhaités? Je suis effrayé par le nombre d’entreprises qui n’ont jamais défini l’output personnel (production), sans même parler de l’outcome personnel (résultats), qu’elles attendent de leurs collaborateurs. Vous avez déjà lu ça quelque part?
Mais faut-il pour autant interdire de regarder les heures de travail? Oui, lorsque les chefs les utilisent pour contrôler. Non, lorsque c’est un moyen pour les collaborateurs de vérifier combien d’heures ils ont travaillé. Certaines personnes en ont besoin et il ne faut pas les stigmatiser. Pour ceux qui le souhaitent – j’admets qu’ils ne sont pas très nombreux – la pointeuse existe encore dans notre organisation. Mais elle ne détermine pas la culture d’entreprise, car elle ne constitue pas une alternative à la fourniture des résultats convenus. La pointeuse a donc évolué: auparavant système de contrôle pour l’employeur, elle est devenue une aide pour le collaborateur, qui lui permet d’organiser sa vie. Si le train avait du retard, les collaborateurs adaptent eux-mêmes leurs heures, mais cela ne les dispense pas de fournir le travail demandé.
Dans chaque organisation, il y a un certain nombre de fonctions qui requièrent de travailler pendant des heures fixes. Prenons les mêmes exemples que dans l’article ‘Laissez vos collaborateurs décider eux-mêmes où ils travaillent!’ Nos hôtesses à l’accueil ont évidemment un horaire fixe pendant les heures de visites. Les collaborateurs de notre call-center ont évidemment un horaire de travail fixe, pendant les heures où les clients appellent, mais ils peuvent travailler à la maison.
85% de notre personnel détermine quand il travaille. Certains ne pointent plus, mais travaillent encore selon l’horaire classique, de 9 h à 17 h. Mais la majorité des collaborateurs, et quasiment tous les jeunes, font allègrement usage de la liberté de travailler quand ils veulent. Les jeunes parents doivent seulement convenir entre eux, et plus avec le management, qui reprend les enfants à la crèche, chez la gardienne ou à l’école maternelle. De ce fait, les jeunes femmes qui travaillent à temps partiel sont devenues très rares dans notre organisation, ce qui leur permet d’éviter avec élégance le plafond de verre. Les personnes matinales n’ont plus le ‘rush hour blues’ et ceux qui manquent d’énergie après le dîner peuvent faire leurs courses ou une petite sieste. Le management s’en fiche éperdument, tant que les collaborateurs atteignent leurs résultats.
Et que constatons-nous? Notre personnel dépasse les résultats attendus et affirme, dans les enquêtes de satisfaction, qu’il travaille moins longtemps. Il s’agit sans doute en grande partie d’une question de perception, mais il ya aussi une explication rationnelle. Si vous travaillez lorsque vous êtes en forme, vous pourrez mieux vous concentrer et vous fournirez plus de travail en moins de temps. Et la suppression de la ‘terreur de la pointeuse’ a pour conséquence heureuse que si vous travaillez moins d’heures, vous épargnez plus d’heures pour vous-même. Tout employeur connaît l’importance que ses collaborateurs accordent à un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Il n’est pas nécessaire d’adopter des milliers de règles et des mesures compliquées. Une autre méthode fonctionne tout simplement mieux: faire confiance au sens des responsabilités de vos collaborateurs et leur accorder votre confiance. De plus, notre organisation ne tire aucun avantage des collaborateurs qui travaille 9 heures par jour en moyenne. La détente, les bons amis et une famille chaleureuse sont aussi importants pour nous que pour nos collaborateurs. Grâce à une culture d’entreprise qui n’impose pas où, quand et comment les collaborateurs travaillent, ils peuvent décider où, quand et comment ils organisent leur vie entière, et pas uniquement le volet professionnel. De cette manière, l’employeur rend son personnel plus heureux. Vous avez déjà lu ça quelque part?
Beste
Alhoewel niet direct relevant mbt dit artikel toch volgende bedenking daar ik die anders niet direct aan u kan overmaken. Briefwisseling van uw diensten (DG personen met een handicap) wordt systhematisch maar een maand na de datum op de brief verstuurd. Dit kan evenwel niet bewezen worden daar de post deze briefwisseling niet meer afstempelt. Vandaag nog een brief ontvangen met 27.01 en een andere met 02.02 als datum
Ofwel
– antidateren uw diensten de brieven
– laten ze de brieven een maand ergens slingeren.
In beide gevallen is de termijn om te antwoorden steeds al voorbij.
Is dit normaal volgens u ?
Bedankt voor je reactie en de kans om hierop antwoorden.
Sinds januari zijn we inderdaad geplaagd met een reusachtig probleem met Finpress, de drukkerij van de FOD Financiën, die al onze verzendingen doet. Ze zijn hopeloos achterop geraakt door de opstart van een nieuw platform. Bij DGHAN proberen wij om alle negatieve gevolge van deze situatie voor onze klanten te verhelpen. Ik moet je zeggen dat de frustratie op dit ogenblik zeer hoog ligt bij DGHAN want we moeten naar buiten de schuld dragen voor problemen buiten ons controle. Dat maakt natuurlijk niet de zaak uit van onze klanten.
Onze excuses. Ondertussen zijn we hard aan het onderhandelen met de FOD Financiën.